Une hyposensibilité ? Un enfant qui ne réagit pas quand on l’appelle…
Une hypersensibilité ? Ce même enfant qui réagit au bruit d’un ventilateur.
La liste longue pour montrer des exemples de ces manifestations sensorielles très souvent utilisées pour décrire le traitement sensoriel dans le trouble spectre de l’autisme. Mais, ces descriptions suffisent-elles pour décrire la complexe et fascinante dynamique de perception du monde par notre système sensoriel ?
Ces dernières années, de nombreuses théories ont émergées dans la littérature scientifique. Les chercheurs proposent de nouvelles approches qui essaient de nous faire mieux comprendre le traitement de l’information sensorielle dans le TSA – de l’entrée sensorielle jusqu’à la recomposition de chaque élément d’une stimulation par le cerveau.
Pour un individu, chacun de ces sens est un outil qui lui permet de recueillir l’information de l’extérieur. Mais cette information est ensuite transmise à un administrateur central – ici le cerveau – qui va reconstituer et traiter cette information pour qu’elle ait du sens. Tout au long de son développement, son raisonnement, ces connaissances vont se construire sur cette perception sensorielle. D’où son importance.
C’est aussi l’objectif du travail de recherche “Autism Sensory Constellation”. Voici une petite image qui illustre notre objectif d’évolution dans la compréhension du traitement sensoriel dans le TSA. Elle se résume en quelques mots : Passons du binaire au réseau ! Le traitement de l’information sensorielle est un système dynamique.
